Première partie :

" Je la conduirai au désert et là je parlerai à son coeur "

" C’est pourquoi je vais la séduire, je la conduirai au désert et là je parlerai à son cœur. " Ancien Testament, Livre d’Osée, chapitre 2, verset 16.


 

*

MATERNITE

" - ‘Que dis-tu de toi-même ?’ Il [Jean le Baptiste] déclara : Je suis la voix de celui qui crie dans le désert." Nouveau Testament, Evangile selon Saint Jean, chapitre 1, versets 22 et 23.

Ici le Verbe domine la chair

Et me donne un festin de joie

Voix d'un crieur dans le désert

Je porte mon stylo comme une croix

Tour d'ivoire Carmel sanctuaire

Je poétise parce que je crois

Je cherche ce qui ne se voit pas

Aux yeux de tous les coeurs de pierre

Tous les matins je pars en guerre

Contre le mal mais l'ange viendra

Combat : les démons la lumière

Dans l'Ecriture résiste ma Foi

Une orchidée dans l'univers

Palpite et tremble ici-bas

Fleurit et retombe en poussière

En mots écrits, Seigneur, pour Toi

Poésie sublime prière

Louange psaume mon chant espère

Jésus Marie l'Esprit le Père

Je suis un enfant dans leurs bras.

*


 

EXAUCEMENT

OU : UN PELERINAGE A NOTRE-DAME DE MONTSERRAT

(Barcelone, Espagne)

" Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était. Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples. Or il n’y avait plus de vin, car le vin des noces était épuisé. La mère de Jésus lui dit : ‘Ils n’ont pas de vin.’ Jésus lui répondit : Que me veux-tu, femme ? Mon heure n’est pas encore arrivée. Sa mère dit aux servants : Tout ce qu’il vous dira, faites-le. " Nouveau Testament, Evangile selon Saint Jean, chapitre 2, versets 1à 5.

La Vierge Mère

A ma prière

Répondit oui

Ce jour béni

Vierge à l’enfant

Mère en miroir

Paraît sa grâce

Surnaturelle

 

Une terre pure

Jardin au Ciel

Fontaine scellée

Immaculée

La condition

D’avant la chute

Ange sur démon

Gagne la lutte

Le feu et l’eau

S’envole l’oiseau

Maternité

Nouvelle lumière

Une âme femme

Transfigurée

A la recherche

De l’amour vrai.

*


 

ABNEGATION

" Sion avait dit : "  Yahvé m’a abandonnée ; le Seigneur m’a oubliée . "  Une femme oublie-t-elle son petit enfant , est-elle sans pitié pour le fils de ses entrailles ? Même si les femmes oubliaient, moi je ne t’oublierai pas. Vois, je t’ai gravée sur les paumes de mes mains." Ancien Testament, Livre d’Isaïe, chapitre 49, versets 14 et 15.

Ô mon Dieu, espoir espoir espoir !

Je crois que je suis dans Ta Main

Quand les pensées deviennent noires

Par Toi la lumière revient...

Mon enfant dort, je peux écrire

Elle si petite, déjà sa vie

S’épanouit en éclats de rire

Déjà elle s’envole loin du nid !

 

Le temps me force à partager

Toutes mes nuits et mes journées

Souvent je n’ai pas le temps d’écrire

Poète connaît-il rien de pire ?

Le bébé qui à minuit pleure

La pauvre chérie fait ses dents

Au matin, miroir : film d’horreur

Vous avez l’air d’avoir cent ans !

Ce n’est pas la faute du petit cœur

Car ainsi sont tous les enfants

Dans la douleur et dans la peur

Ils ont besoin de leur Maman

Mais les enfants nous rendent meilleurs

Ils nous apprennent le sentiment

Rare, délicat, grande douceur

D’une autre voie au firmament

Belle voie lactée d’abnégation

Où passe l’autre avant soi-même

Dans ma vie la révolution

Et le plus gratuit des " je t’aime " !

Quand mon petit enfant à moi

A sa Maman dit : " Mama ! "

Un sourire, un câlin, la joie

C’est le plus bel Amour qui soit...

Oui, je suis mère et poétesse

Qu’importe, je n’ai pas le choix

Je pleure aux jours de la détresse

Un jour, mon enfant me lira

Elle comprendra que j’ai souffert

De solitude et de misère

Mais je suis riche intérieurement

Car j’aime spirituellement

La Poésie et mon enfant

Mais, l’ordre de ces mots sonne pour la rime

C’est d’abord ma fille qui prime 

La Poésie vient loin derrière

Si je mens, je vais en enfer !

Elle et moi unies dans l’épreuve

Du vrai Amour : voici la preuve

Toi ma chérie, Dieu t’a sauvée

J’ai prié, Il m’a exaucée.

Ô mon Dieu, en Toi j’espère, j’espère, j’espère !

Que ma petite fille comprendra 

Il n’est pas si facile d’être mère

J’espère que toujours elle m’aimera

Dans mes poèmes solitaires

Tout autant que dans mes bras.

Pour toujours je serai sa mère

Même quand la mort m’emportera

Du Ciel, je descendrai sur terre

Et rien ne nous séparera !

Quand tu es née rose bonbon

Comme une fragile petite colombe

Tremblante et douce au creux de moi

Tu as levé les yeux vers le monde

Et tu as entendu ma voix

Qui disait ton nom : Paloma !

On t’a emmenée loin de moi

Dans un hôpital loin du monde

Mais jour et nuit je venais te voir

Je te parlais dans ta bulle ronde

Petite fille du miracle

Dieu t’a donné la guérison

L’Amour surmonte tous les obstacles

Aujourd’hui tu chantes des chansons

Petite fille de caractère

N’aies pas peur de la vie qui vient

Mon enfant, apprends ma prière

Jésus nous montre le Chemin.

*


 

CŒUR A CŒUR

OU

" VIENS A MOI EN TOUTE CONFIANCE " 

" Puisque l’Esprit est notre vie, que l’Esprit nous fasse aussi agir. " Nouveau Testament, Actes des Apôtres, Epitre de Saint Paul aux Galates, chapitre 5, verset 25.

- Le Seigneur :

Viens à Moi comme tu viens

A un ami

Viens comme Tu viens

A un ami qui t'aime et qui te chérit

N'aie pas peur

Je ne te jugerai pas

Je ne te blâmerai pas

Je te consolerai de toutes tes peines

Je te consolerai de toutes les haines

Viens à Moi, viens Ma Bien-Aimée

Viens comme Je viens

En toute paix et toute confiance

C'est facile avec Moi

Mon joug est facile et mon fardeau léger

Ce n'est pas le joug de la Loi

C'est le joug de l'Amour

Ma seule Loi

Viens à Moi Mon Amie

Tu es belle Ma colombe

Et tes oeuvres sont bonnes

Ce n'est pas de la théologie

C'est le dialogue de l'âme avec Moi

Le Seigneur qui vous parle.

Viens toi, toi que Je vois là,

Accablée sous tes fautes

Et croyant que tu ne mérites pas le salut

Viens petite âme perdue

Viens Ma petite Amie

Que Je viens chercher au-delà de tes fautes

Je te donnerai la sérénité

Je te donnerai le repos

Je te donnerai l'Amour que tu n'as jamais connu

Viens dans Mon Coeur, petite âme chérie

Viens dans Mon Coeur et tu t'embraseras d'Amour

Ce que tu ressentiras

Tu ne l'as jamais connu

Peu d'hommes le connaissent

S'ils ne viennent à Moi avec un coeur pur

Tu Me connaîtras

Tu Me verras face à face

Tu jouiras de l'éternel délice des âmes repues

Comblées illuminées de Ma lumière et de Mon Amour

- L’orante :

" Seigneur ! "

- Le Seigneur :

Tu Me diras Seigneur !

Et Ma grâce reposera sur toi

Comme ton ombre Je te suivrai pas à pas

L'Amour te guidera sur le Chemin de l'Amour

Consacre-toi à Moi

Je M'occuperai de toi

Tu Me demanderas tout

Et Je te donnerai tout

Parce que tout c'est Moi

Oui, Je te conduirai sur le Chemin de l'Amour

Tu ne sais pas combien

Je t'aime

Si tu le savais

Tu serais à Moi

Toi

La petite âme perdue

Egarée en ce monde

Que tu trouves à la fois

Machiavélique et délicat

Ce monde tu le verras

Par Moi

Moi Je te parle Mon Amour

Crois-Moi

Viens avec Moi

Je t'appelle

Je t'ai appelée par ton nom

Dès le commencement du monde

Tu reposais en Mon Sein

Aujourd'hui Je t'envoie

Va dans le monde et répands Ma Parole

Petite âme tu es à Moi...

Amen Mon Amour

Je M'adresse à toi

Comme à chacun de vous

Petit enfant garde-toi des idoles

Vous êtes tous à Moi

Confie-toi à Moi

Je vous garderai tous

Dans Mon Coeur débordant

De Ma Miséricorde

Je vous garderai tous

Si vous vous éloignez de Moi

Je vous ramènerai tous

En Mon Cœur, abîme de la Miséricorde

Je vous garderai tous

Je ne vous laisserai pas

Je ne vous abandonnerai pas

- L’orante :

"Seigneur, garde-moi !"

- Le Seigneur :

Je ne te réponds pas ?

Crois-tu que Je ne te réponde pas ?

Regarde autour de toi

Je multiplie les signes

Je M'adresse à toi

Un coup de téléphone

Une lettre dans la boîte

Regarde qui Je t'envoie

Si tu ouvres les yeux

Tu verras Mon langage

Ecoute dans ton coeur

Tu verras Ma Parole

Comme un verset biblique

Quand Je viens jusqu'à toi

Ecoute dans Mon Livre

Je l'ai écrit pour toi

La Parole est divine

Et le Verbe fait Roi

S'unissent pour te dire

Tout Mon Amour pour toi

Mon Enfant, tu es à Moi.

*


 

Deuxième Partie :

" Car ce n’est pas contre des adversaires de chair

et de sang que nous avons à lutter. "

" Car ce n’est pas contre des adversaires de chair et de sang que nous avons à lutter, mais contre les principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes.

C’est pour cela qu’il vous faut endosser l’armure de Dieu, afin qu’au jour mauvais vous puissiez résister et, après avoir mis tout en œuvre, rester fermes.

Tenez-vous donc debout, avec la Vérité pour ceinture, la Justice pour cuirasse, et pour chaussures le Zèle à propager l’Evangile de la paix ; ayez toujours en main le bouclier de la Foi, grâce auquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Mauvais ; enfin recevez le casque du Salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la Parole de Dieu. " (Nouveau Testament, Epitre de Saint Paul aux Ephésiens, chapitre 6, versets 12 à 17).

*


 

LE DERNIER COMBAT

DE SAINTE THERESE DE L'ENFANT-JESUS

"REL. CARM. IND"

"A peine la communauté est-elle agenouillée à nouveau autour du lit, que Thérèse prononce distinctement en regardant son crucifix : "Oh ! Je l'aime..." Et un instant après : "Mon Dieu... je... vous aime !" Soudain ses yeux reprennent vie et fixent un point au-dessus de la statue de la Vierge. Son visage reprend l'apparence qu'il avait en pleine santé, elle semble en extase. Ce regard dure l'espace d'un Credo. Puis elle ferme les yeux et expire." Epilogue à "Histoire d'une âme, manuscrits autobiographiques" de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face (Thérèse de Lisieux).

La foi la plus obscure illumine les ténèbres

Même dans la mort, l'enfant crie vers son Père

Les armes à la main, livre le dernier combat

La prière, les roses, la Sainte Vierge et la Croix.

Fermé lors de l'épreuve, enfin le Ciel s'entr'ouvre

Son visage en extase dans le temps d'un Credo

Sa souffrance cachée au plus intime de l'âme

Avait atteint son corps en offrande d'amour

Pendant son agonie, sa volonté de fer

S'accrocha à Jésus, devint incandescente

Comme brûlée au feu, éprouvée, victorieuse,

Sa dernière communion ne fut pas pour elle-même.

Victime de l'Amour Miséricordieux

Martyre en son coeur comme en sa chair meurtrie

Elle quitta la terre avec joie, allégresse

Se réjouissant, petite, de toute sa faiblesse

Jamais n'abandonna sa Foi en Toi, Seigneur

Malgré la tentation, Ton Royaume est vainqueur.

Nous mourrons tous un jour, aurons-nous son courage ?

Nous que bien trop souvent le démon décourage:

"Tu ne t'en sortiras pas, à quoi bon la prière ?

Le Ciel n'existe pas, tu es oubliée du Père..."

Nous murmure le Malin, notre persécuteur !

Mais tournons-lui le dos comme notre petite soeur

Courrons nous réfugier dans les bras de Jésus

Unissons-nous à Lui, le doute sera vaincu

Proclamons la victoire de la Croix du Seigneur

Bénissons-Le, adorons-Le, offrons notre louange

Et notre petit martyre pour les âmes perdues

Chacune de nos larmes brillera dans la nuit

Comme les rayons de grâces de la Sainte Vierge Marie.

Souffrir est une grâce, la preuve d'un coeur pur

Si nous ne T'aimions pas, Seigneur, qu'importeraient

Pour nous les attaques contre la Foi et l'Espérance

Nous portons cette Croix comme une gloire immense !

Sachons l'offrir à Dieu, pour notre délivrance

Et, à la table des pécheurs, pour un monde meilleur

Pour l'Eglise, pour les prêtres et pour la sainteté

Pour que le Seigneur sauve les victimes du péché

Offrons notre souffrance à Son Sacré-Coeur

Ainsi nous connaîtrons la petite voie d'enfance

Les Béatitudes seront notre confiance

Et nous ne craindrons pas, nous n'aurons jamais peur !

Guidés par Sainte-Thérèse, cherchons la Vérité

En marchant sur les pas de notre Bien-Aimé

Ainsi nous connaîtrons la seule joie sans mélange

La joie parfaite où l'amour de la Croix nous plonge.

*

" AVE CRUX, SPES UNICA "

(" Je te salue Croix, notre unique espérance ")

" Ce sont ceux qui viennent de la grande épreuve : ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu (...). " Nouveau Testament, Apocalypse selon Saint Jean, chapitre 7, versets 14 et 15.

A Edith Stein-Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, carmélite et martyre, philosophe et écrivain, canonisée à Rome le 11 octobre 1998.

Thérèse-Bénédicte de la Croix

Chercha la Vérité

Trouva la Foi

Dans la " Vie " de Sainte Thérèse d’Avila.

A Dieu, elle donna toute sa vie

Au Carmel, sa philosophie

Fit briller " la Science de la Croix ".

Sainte élevée sur les autels

Edith Stein fille d’Israël

Rencontra son Seigneur, son Roi

A la lumière de la Croix.

Croix qu’elle porte avec Lui et son peuple

La Croix du peuple choisi par Dieu

Etre juive, c’est porter ce poids

On l’accepte et on se bat

Intense combat spirituel

En main les armes surnaturelles

Sauvée par le Roi d’Israël

Dont le Royaume n’est pas de ce monde

Et la victoire dans ce combat

Elle non plus, n’est pas de ce monde.

On dit : " Elle est morte, et alors ?

" Edith Stein n’était pas la seule

" A rejoindre les Commandos du Ciel

" Six millions d’holocaustes individuels

" Chacun d’entre eux fut l’Holocauste 

" Et chacun d’entre eux fut un saint ! "

Oui c’est vrai, et pourtant...

Dans l’intuition de cette Croix

Que porte pour tous le peuple juif,

Bouc émissaire, solitaire,

La Croix que Dieu donne à son fils

Pour sauver toute l’humanité

La même Croix,

La Croix qu’Edith Stein accepta

- Oui, c’est bien dans cette intuition-là :

" Viens, nous partons pour notre peuple "

Dit Edith à sa Sœur Rosa

Le jour du départ à Auschwitz -

Qu’Edith Stein se sanctifia

Particulièrement...

Son sourire était celui d’un Ange

Racontent les témoins de ses dernières heures,

Venant en aide aux autres,

Les malades, les désespérés

Dans les wagons plombés

Alors je crois

Que dans sa tristesse, elle découvrit là

La joie d’embrasser la Croix

Avec la force que donne la Foi.

Que furent tes tous derniers instants, Edith ?

Cela, personne ne le saura

Mais tu as offert ta vie pour ton peuple

Comme Jésus

Ton modèle, ton Dieu, ton Epoux mystique,

Juif comme toi

Que tu contemples maintenant face-à-face

Au Paradis vermeil.

Ô Edith, apprends-moi à faire pareil 

A accepter la Croix

Pour la transformer en miracle de joie

Autour de moi !

*

MEDITATION DEVANT LA CRECHE VIDE

DANS LE TEMPS DE L’AVENT

" Maintenant donc demeurent foi, espérance, charité, ces trois choses, mais la plus grande d’entre elles, c’est la charité. " Nouveau Testament, Première Epître de Saint Paul aux Corinthiens, chapitre 13, verset 13.

Mon coeur ressemble ainsi à une crèche vide

Qui bien avant Noël, dans le temps de l’Avent

Attend la venue de l’Enfant qui décide,

Mystère, un si grand Dieu, de son Incarnation.

Seigneur, prépare mon coeur à Ta venue au monde

Je T’attends Ô mon Dieu et j’attends tout l’Amour

Dont j’ai besoin pour vivre en ce cruel bas-monde

Seigneur, prépare mon coeur comme celui d’un enfant

Ô mon Dieu je T’aime et de Ta Vie divine

Je veux vivre chaque jour en espérant le Ciel

Mais sur la terre aussi mon désir est sublime

Il souhaite aimer d’un Amour éternel.

Seigneur prépare mon coeur à vivre Ton Royaume

Dans ma vie d’aujourd’hui, moi un pauvre pécheur

Ô Toi qui m’a gravée dans le creux de Tes paumes

Tu as versé Ton Sang pour donner le bonheur

Je T’offre ma prière comme parfums qui embaument

L’or, l’encens et la myrrhe, exauce-moi, Seigneur !

Jésus vient dans nos vies : Il libère, Il pardonne,

Son Amour sur la terre est plus fort que la mort

Son Esprit nous conduit vers la Foi, l’Espérance,

Chaque épreuve est en Lui source de renaissance

Seigneur, prépare mon coeur pour le temps de Noël

Viens habiter en moi et remplis ma souffrance

D’un Amour plus immense que l’humaine passion !

Dieu a souffert pour nous et Sa Passion nous sauve

En m’unissant à Lui, j’obtiens la Rédemption

Sur la terre comme au Ciel, je ressens Sa victoire

Et déjà ici-bas Il rayonne dans Sa Gloire

Seigneur, mon coeur est prêt, viens à moi, je T’attends.

*


suite des poêmes