Troisième Partie :

" Et dans ses blessures, nous trouvons la guérison "

" Objet de mépris, abandonné des hommes, homme de douleur, familier de la souffrance, comme quelqu’un devant qui on se voile la face, méprisé, nous n’en faisions aucun cas.

Or ce sont nos souffrances qu’il portait et nos douleurs dont il s’était chargé.

Et nous, nous le considérions comme puni, frappé par Dieu et humilié.

Mais lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes.

Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui, et dans ses blessures, nous trouvons la guérison. " Ancien Testament, Livre d’Isaïe, chapitre 53, verset 5.

*


 

SACREMENTS

" Et le Verbe s’est fait chair

et il a habité parmi nous,

et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. " Nouveau Testament, Prologue de l’Evangile selon Saint-Jean, verset 14.

Quand chaque nuit est un combat

Chaque matin est une lutte

Dans le monde du rêve je vois

Que toujours s’éloigne mon but

En ce voyage interminable

Où j’avais perdu mes valises

Un étrange autobus s’en va

Et m’emmène loin de mon bonheur

Labyrinthe peuplé de symboles

Où se décrypte notre vie

Métaphores : intimes paraboles

Expriment notre psychologie

 

Expression de notre faiblesse

De nos peurs et de nos désirs

Crient notre nature pécheresse

Et nos bessures, mais Dieu s’abaisse :

Seule la prière peut nous guérir

Dans l’inconscient, sublime langage

Le Verbe fait Chair a sa maison

Enfin se dissipent les nuages

Et la tristesse n’a pas raison

Dans nos profondeurs infernales

Notre passé, nos souvenirs

Jésus descend combattre le mal

Son Amour nous rend le sourire

Alors s’enfuient les cauchemars

Nous voilà libres et heureux

La douleur de l’angoisse part

Elle est remplacée par un feu

Feu de l’Esprit qui illumine

Même si les soucis nous minent

Tout remettre dans Ta Main, Seigneur

Et croire possible le bonheur

Je Te remets mes inquiétudes

Mes péchés et ma solitude

La grâce de réconciliation

Où Tu m’accordes la guérison

Je renais de Ta nouvelle vie

En mon désert Ton Oasis 

Cœur où jaillit la source d’eau

Tu enlèves ce qui était faux

Mon Espérance dans Ta Paix

Oasis de Sérénité.

Seigneur je T’offre mon existence

Me confiant en ta Providence

Et devant Ton Saint-Sacrement

Tu me regardes si gentiment

Qu’en Toi mon cœur d’Amour frissonne

Non jamais Tu ne m’abandonnes.

*


 

" DIEU SEUL SUFFIT "

" Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? " Nouveau Testament, Evangile selon Saint-Jean, chapitre 20, verset 15.

" Que rien ne te trouble.

Que rien ne t’effraie.

Tout passe.

Dieu ne change pas.
La patience obtient tout.

Celui qui a Dieu ne manque de rien

Dieu seul suffit. " Sainte-Thérèse d’Avila

Libre de mortels attachements

Ma solitude est une gloire

L’Amour du Christ jamais ne ment

Dieu seul suffit

Pauvre je vis comme un ermite

Dans le travail et la prière

Mon dénuement est une gloire

Dieu seul suffit

Attaquée, j’ai choisi la Vie

Et le Seigneur me vient en aide

Mon sacrifice est une gloire

Dieu seul suffit

Je vis des grâces de Jésus

Sans Lui ma vie tomberait en ruines

Sa Providence est une gloire

Dieu seul suffit.

*


 

POEME POUR MA MAMAN DU CIEL

" C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la jeune femme est enceinte, elle va enfanter un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui se traduit : Dieu avec nous " Ancien Testament, Livre d’Isaïe, chapitre 7, verset 14.

Ô Marie nous protège

Elle est notre Maman

Ô Marie nous allège

De tous nos tourments

Ô Marie nous exauce

Quand nous lui confions tout

Elle nous tire de la fosse

Nous remonte du trou

Ô Marie les épreuves

En son Cœur glorifie

Au Rocher nous abreuve

En nous donnant Son Fils

Priez Marie mes frères

A elle, donnez tout

Elle nous aime sur la terre

Elle vient parmi nous

Marie Porte du Ciel

Vers la vie éternelle

Ô Reine Immaculée

De l’univers entier

Marie, toutes les prières

Composées pour toi

Réjouissent ton Cœur de Mère

Triste, au pied de la Croix

Ô Marie Ton mystère

D’accepter pour enfants

Ceux-là même qui tuèrent

Jésus ton Fils aimant !

Ta plus grande sainteté

C’est de nous aimer, pécheurs

Nous qui te transperçons l’âme

Par le glaive encore

Marie Ta sainte souffrance

Enfante notre bonheur

Ô Marie Notre Dame

Piéta des Sept Douleurs

Ô Marie Notre Mère

Unie à nos malheurs.

 

" Sainte Marie, Mère de Dieu,

Priez pour nous, pauvres pécheurs,

Maintenant et à l’heure de notre mort ,

Amen. "

*


 

ODE A NOTRE-DAME

(EX-VOTO POUR DES PELERINAGES)

" Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc, voyant sa mère et, se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : " Femme, voici ton fils. " Puis il dit au disciple : " Voici ta mère. " Dès cette heure-là, le disciple l’accueillit chez lui. " Nouveau Testament, Evangile selon Saint Jean,

chapitre 19, versets 25 à 27.

Ô Marie ma Maman

Comment te dire encore

Merci

Pour toutes les grâces que j’ai reçues de toi

Dans mon désert de glace ?

La grâce de la confiance

La grâce de la paix

La grâce de la Foi

Je t’offre mon baptême

A l’âge de trente-cinq ans

Quelle joie !

Le plus beau moment

De mon existence

Je te le dois

Et je n’oublierai pas

Ô ma Très Sainte Marie

Que tu m’as exaucée

En tant de pèlerinages

Tu es modeste

Marie

Tu ne recherches pas

Que l’on t’écrive des cantiques

Des louanges...

Tu nous conduis à Dieu

Humblement

Et tu t’effaces

Devant sa grâce

Tu souffres

Marie

De voir les hommes

Plongés dans la futilité

Perdant leur âme

Dans le drame

La guerre, la faim, la misère

Et les factures à payer

Adorant les idoles modernes

L’argent le pouvoir les stars

Alors tu apparais

Et tu dis : " Priez, mes petits enfants "

Tes statues pleurent des larmes de sang

Tes icônes exudent une huile miraculeuse

Qui guérit les gens

Seul dans ton Cœur Immaculé

Sera le triomphe de l’humanité

Vois-tu, Marie

Je suis dans le monde et je vois tout cela

Unie à toi

Unie au Cœur de Jésus

Moi aussi je souffre

De voir les hommes se perdre

Parfois pour des raisons qui n’en sont pas

Alors que faire ?

Je prie

Mais j’ai l’impression que cela ne suffit pas

Je vois les gens se déchirer

Je vois basculer

Notre société occidentale

De plus en plus

Dans une maladie mentale

Une folie destructrice

Egoïsme, chômage, désespoir des pauvres

Le Tiers Monde qui meurt

Et nous ne faisons rien

Rien d’autre que de continuer à polluer la planète,

Merveilleuse création de Dieu, si parfaite.

Et partout, ici comme là-bas,

Des enfants souffrent et meurent

Et leur souffrance - péché des adultes -

Crie vers le Ciel !

Et ici à Paris

Mais aussi certainement à New York

Et dans toutes les mégapoles

Des cadres se suicident

Parce qu’ils ont tout donné à leur entreprise

Multinationale

Tout sacrifié

Et à cinquante ans ans il ne leur reste plus rien

De leurs rêves de réussite, ils sont vidés

Cela s’appelle le " burn out "

Et c’est intraduisible, comme si l’on disait " brûlés "

et " finis " à la fois

On me l’a raconté hier soir...

Peut-on rester insensible,

Et comment vivre encore en sachant tout cela ?

Et comment voyager au soleil de tous ces pays

Dits " en développement "

Touriste qui se croit en vacances 

Et qui ne fait que marcher sur les tombes

Des affamés ?

Comment, Marie, comment ?

Je vois mon impuissance

Et je vois la souffrance

La mienne n’est rien

Qu’un petit tas de cendres

Minuscule

Au pays des privilégiés

Qui, le ventre plein, ont bien le temps pour les problèmes existentiels et le culte du Moi

On ne peut pas faire de poésie sociale

Parce qu’elle n’intéresse personne ?

Je me le demande, Marie,

Je me le demande.

Aussi les rimes, les vers et les pieds

Quelle importance

Si le monde se meurt de ne pas aimer le Seigneur ?

Et si le monde choisit la mort

Que puis-je faire

Sinon être la voix des pauvres

Et réclamer l’Espérance,

Marie ?

Non, tu vois, je ne me révolte pas

Contre le Seigneur

Mais contre la bêtise et la méchanceté des hommes

Je ne la supporte pas

Mais peut-être est-ce cela un poète

Celui qui crie dans le désert

Et qui brandit la Croix

Etre celui qui lutte

Contre le monde imbécile

Qui lutte contre le mensonge

Sa vie est un combat

On lui dit : " Garde tes songes

Ta Foi n’est qu’illusion

Il faut croire au mensonge

Et se faire une raison ! "

Mais le poète ne peut pas !

Alors, le poète crie vers Toi, Seigneur !

Qui donc voudra entendre

Les mots du poète qui

Hurle dans les décombres

Et appelle à la Vie ?

Amen, Marie

Un chrétien n’est pas une personne résignée

Jésus dit dans mon coeur : " Lutte avec Moi, Aime ! "

*


 

L’OASIS DE SERENITE

" Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime il gardera ma parole, et mon Père l’aimera et nous viendrons vers lui et nous nous ferons une demeure chez lui "

Nouveau Testament, Evangile selon Saint Jean, chapitre 14, verset 23.

 

Seigneur, repose en moi

Comme un petit enfant

Seigneur, repose en moi

Pendant la communion

Seigneur, repose en moi

Fais en moi Ta demeure

Seigneur, repose en moi

Toi qui aimes mon cœur

Seigneur, repose en moi

C’est là que Tu habites

De mon âme sois le Roi

Et jamais ne me quittes

Seigneur, repose en moi

Ton Château Intérieur

Résonne Ta douce Voix

S’enfuient angoisse et peur

Seigneur, Tu crois en moi

En moi Tu as confiance

Tu m’as donné la Foi

Enlevé la souffrance

Le désert infini

Enfin peuplé de fleurs

Roc où l’eau a jailli

Oasis du bonheur

Ô Seigneur grâce à Toi

Enfin là moi je m’aime

Je dépose ma Croix

Tu guéris mes poèmes

En chant d’Amour pour Toi

Enfin ils se transforment

Poèmes de parfaite joie

Comme celle que Tu donnes

Le passé est bien mort

Et enfin je renais

Ta Parole est trésor

Sagesse sérénité

Seigneur par Ton Esprit

Tu as changé ma vie

Tu es mon meilleur ami

Dans ce monde en folie.

Le désert traversé

Mon Oasis s’appelle Sérénité

Elle a pour nom Jésus

L’espérance revenue

Jésus vainqueur du monde

Pour que la vie abonde

Rencontre : la prière

Je ne suis plus solitaire

Jésus est mon Ami

Mon Bien - Aimé sourit

Vers moi Il tend les bras

Le Lion de Juda

Il me donne l’Hostie

Et je chante à la Vie !

 


 

MA DEVISE

OU : HYMNE A LA DIVINE PROVIDENCE

" Ne vous inquiétez donc pas en disant : Qu’allons-nous manger ? qu’allons-nous boire ? de quoi allons-nous nous vêtir ? Ce sont là toutes choses dont les païens de ce monde sont en quête. Or votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela. Cherchez d’abord son Royaume et sa justice et tout cela vous sera donné par surcroît. " Nouveau Testament, Evangile selon Saint Matthieu, chapitre 6, versets 31 à 33.

Mille signes d’Amour

Ainsi me parle Dieu

Mille signes d’Amour

Et mon coeur est heureux

Mille signes d’Amour

Du Royaume de Dieu

Mille signes s’amour

Par surcroît comme un feu

Faire d’abord le Bien

Aux hommes qui Te cherchent

Ne se soucier de rien

Et Tu donnes le reste

Ô Seigneur ô combien

Est vrai Ton Evangile

Je ne doute plus de rien

Et mes yeux se dessillent

Ô Mon Jésus je vois

A quel point Toi Tu m’aimes

A Ta Parole je crois

Bien plus qu’en mes poèmes !

Chaque jour ô Jésus

Tu me donnes des signes

Des choses qui arrivent

Dans la réalité

Oui Seigneur Tu me montres

Que je suis exaucée

Quand je cherche le Royaume

De Dieu et Sa Justice

Tout le reste ô Jésus

M’est bien donné en plus

Verbe de Dieu Ta Parole

Je la prends pour devise

Je vis Tes paraboles

Tu es ma Terre Promise.

 

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