Témoignages
Son spectacle est
intelligent et émouvant, mais il est travaillé : un découpage
subtil, une juste utilisation de lespace, de très belles
lumières.
Lui-même, jouant, reste en retrait sans trop faire de Lonsdale (oh,
la belle voix !), respectueux de ses partenaires. Comme dhabitude
Françoise Thuriès est excellente. Mais la révélation,
cest la jeune comédienne qui joue Thérèse :
Lila Redouane. Elle est habitée, pleine de force et grâce,
évitant tous les pièges mièvres dun tel rôle.
Même ceux qui nont pas la foi trouveront leur nourriture.
Jean-Luc Jeener
Figaroscope
Michaël Lonsdale, avec passion et délicatesse, a peint une
mise en scène subtile, drôle, émouvante, dépouillée.
Je prends son spectacle
Vous mappellerez Petite Thérèse comme
son chef duvre.
CH. Bazin -
Horizon FM 94.5
Michaël Lonsdale a rencontré lenfant chérie
du monde, dans une sorte déblouissement quil
a communiqué à deux jeunes comédiennes. Plongés
dans luvre, ils ont choisi des fragments, en tâtonnant,
avec la canne blanche de linspiration qui sappelle
aussi la grâce, et composé un spectacle où Thérèse
revit tout entière, dans la ferveur, lhumour, la passion,
la tendresse, la folie de lamour. Entre les vieux murs dune
crypte aussi nuee que paisible que le fond de lâme éclairée
par la lumière obscure de lEsprit.
J. Mambrino -
Les Études
Thérèse de lEnfant Jésus nest pas la
sainte la plus proche de ma vie. Jai donc vécu cette année
du doctorat avec un certain recul : je ne comprenais pas doù
venait cet engouement spirituel, mais comme prêtre, je me réjouissais
de voir que Thérèse permettait de ramener à la foi,
un grand nombre de personnes, touchées par sa simplicité
et par son enseignement. Cest la raison pour laquelle je suis allée
à la première de Vous mappellerez
petite Thérèse . La sobriété rude des
premières images ma étonné, mais tout de suite,
les paroles de Thérèse et de sa sûr dépassaient
la simplicité des images. Dompté par la mise en scène
et lagencement des textes de la sainte que je connaissais déjà,
jai compris pourquoi . Thérèse était
docteur de lÉglise. Et je dois reconnaître que je me
suis réjoui de rejoindre la multitude des croyants qui vivaient
déjà de cette grâce. Jai alors pu, pour la fin
du film, prendre à mon compte les textes déclamés,
pou en gošter la profondeur spirituelle. Merci donc à Anne Fournier
pour cette très belle première réalisation. Cest
une chance et une grâce davoir ainsi dans lÉglise,
des hommes et des femmes qui désirent livrer des messages essentiels
de la foi.
Geoffroy
de la Tousche,
prêtre.
Vous mappellerez petite Thérèse . Le
film illustre bien cette prophétie : à travers les textes
mêmes de Thérèse scintillent tout son humour et sa
grâce denfance. Oui ! et là bravo pour le jeu si subtil
des acteurs où on rit de bon cur à certains moments.
Un film long, sans aucune complaisance qui aurait pu être tourné
en noir et blanc. Tout au long duquel on est porté par la magie
de ces visages exceptionnels, qui renvoie au nom quelle avait reçu
: Thérèse de lEnfant Jésus, certes, mais aussi
de la Sainte Face.
Cette mise en lumière des visages transfigurés par la Parole
introduit à la contemplation de la seule Sainte Face : celle du
suaire.
Dieu créa lhomme à son image et à sa
ressemblance . A. Fournier et M. Lonsdale nous rappellent avec Thérèse
quelle est notre vocation profonde, que la croix na aucun sens sans
lamour ; ils nous emmènent à lécole de
ladoration. Merci
Isabelle
Schobinger,
enseignante
Cette année, Magnificat ce fut pour moi la découverte de
luvre missionnaire de Ste Thérèse grâce
a film réalisé par Anne Fournier, à partir de la
pièce de Michael Lonsdale et intitulé : Vous mappellerez
petite Thérèse .
Deux mots pour définir limpression reçue : hauteur
et force. Les paroles si humbles de Thérèse choisies pour
le titre évoqueraient plutôt la petite voie facilement imitable,
alors que nous basculons dans la plénitude de lAmour brûlant,
au delà de laccessible. Vie toute donnée dans un cadre
austère, scènes de la vie quotidienne où les efforts
héroïque de Thérèse pour aider une vieille sûr
grincheuse ou pour supporter le bruit de crécelle dune moniale
sont transcendés par la louange dans un débordement dAmour
pour le Seigneur.
Pour parvenir à lexpression de cette élévation
mystique, Anne Fournier a choisi l'extrême dépouillement
: sobriété du décor unique, polyvalence dacteurs
qui jouent plusieurs rôles, lumières centrée sur le
visage de Thérèse sur lequel transparaissent les moindres
mouvements de lâme, particulièrement aux instants ultimes
de lagonie, paroles authentiques de la sainte, dialogues condensés.
Le témoignage de la réalisatrice, Anne Fournier, ma
frappée par sa concision et sa discrétion : entraînée
presque malgré elle à travailler une troisième fois
avec Michael sur un sujet mystique, elle a été convertie
par Thérèse et a voulu pour la première fois, devenir
réalisatrice dun film. Et ce fut : Vous mappellerez
petite Thérèse .
Je fus heureuse de pouvoir avec le témoignage de Michael Lonsdale,
remonter aux sources. Très simplement, il nous a relaté
le cheminement parcouru pour accepter de Thérèse une mission.
Émerveillée, jai appris comment il avait été
attiré, par deux fois, en pleine nuit, dans la chapelle du Prieuré.
La 1ére fois, ce fut la prière dun groupe inconnu
qui lui révéla quil allait Être envoyé
en mission par Ste Thérèse et, la 2éme fois, cest
Thérèse elle-même qui, par la médiation de
ses reliques, confirma cet envoi.
Oui, inspiré par Thérèse, lart devient un instrument
de Rédemption. Il touche au cur de lartiste lui-même
et par lui tout homme qui est assoiffé de Dieu .
Renée Tartinville
Vous mappellerez
petite Thérèse
Cest toujours avec une certaine inquiétude que lon
vient à la rencontre dune uvre artistique
dautant plus lorsque celle-ci nous offre un regard sur un être
dont nous connaissons lapparence physique et lhistoire.
Lorsque le sujet touche à l'essentiel de notre vie de foi, celui-ci
devient terriblement exigeant pour ne pas altérer la pureté
du message que lon transmet. Vous mappellerez petite
Thérèse est en ce sens un vrai don, un temps damour
et de méditation. Même si lon se trouve un peu gêné
par la physionomie de Thérèse parce que lon ne peut
pas tout a fait oublier le visage que lon connaît de la sainte,
même si le ton de se voix paraît quelquefois un peu trop enfantin,
le cur et lme ne peuvent que souvrir pour peu à
peu rentrer dans la contemplation.
La force daimer naît de limage et de la parole. Elle
nous imprègne progressivement, nous inondant jusquau don
des larmes. Comment ne pas sétonner dune réalisation
et dune mise en scène qui, concentrées en un lieu,
nous offrent avec tant de force et de délicatesse des tableaux
aussi intimes quun Chardon et révèlent une lumière
intérieure digne de Rembrandt. Il faudrait alors que linstant
sarrête.
Fais-toi capacité, je me ferai torrent ! , tel est
le témoignage dartistes chrétiens qui se sont ouvert
à l'humilité et à l'amitié de sainte Thérèse
de lEnfant Jésus et dont ils ont si bien su imiter les vertus
dans leur création. Par luvre, lon communie à
la prière et à la confiance spirituelle des réalisateurs
et des acteurs. Ceux-ci, à l'instar des peintres d'icônes,
sont serviteurs, vecteurs .
Bâtir, monter, jouer, filmer un telle uvre avec les seules
paroles de petite Thérèse était une
gageure. Elle est aussi prenante que Jésus de Nazareth
de Franco Zeffirelli . Tout en étant unique, originale, moderne.
A voir, à revoir, à recerevoir. Elle invite à rencontrer
Dieu dans le cur à cur de lAdoration. Merci.
Yves et Hélène Marmouset,
critiques d'art
Tout le monde me disait la petite Thérèse est merveilleuse
. Mais pourquoi ? Jai vu des statuts delle dans de nombreuses
églises, je la regardais et lui disais Quel est ton secret
? Être carmélite et patronne des missionnaires, voilà
qui minterpellait, moi qui aime tant les voyages ! Comment peut-on
être enfermée et présente dans le monde entier ?
Dieu seul le sait ! Aussi, quand à Paray-le-Monial, cet été,
lors dune cession Magnificat, jai pu assister en avant-première
à la projection du film dAnne Fournier Vous mappellerez
petite Thérèse , adaptation et mise en scène
de Michael Lonsdale, jai déclaré présente.
Assise dans le noir, je me lovais dans mon fauteuil, prête à
recevoir un signe ou un message pour comprendre ce phénomène
appelé Thérèse qui déplace les foules. Pourquoi
tant dadeptes. Le mystère allait séclairer,
du moins, je le souhaitais ardemment. Quel choc ! Elle était là,
devant moi, interprétée par une comédienne hors pair
dans ce huis clos filmé et éclairé de main de maître.
Ainsi, cétait elle, la petite Thérèse, jeune
fille hors norme, rayonnante de simplicité et de force, qui évoluait
devant moi, sur cet écran, au cur de la France.
Un tournage tout en authenticité et en sobriété qui
évoque Bergman et Rhomer, des images qui vous marquent et vous
frappent, une envie de rester jusquau bout et de partir, un désir
de comprendre et dassimiler, je dirais mime de digérer ce
cadeau du ciel. Regards, silences, soupirs, échanges, sourires,
couleurs en noir et blanc, musiques comme des soupapes dans cet univers
lourd et léger à la fois qui respire et transpire la foi.
Mon Dieu, je vous aime ! Des voiles coupés à
la serpe, des barrières omniprésentes qui expliquent le
cloître et la joie dêtre ici, pour Dieu. Pauline, Thérèse,
Céline, elles sont toutes là, les surs Martin-Guérin.
Un film brut de décoffrage qui décoiffe et qui donne envie
de comprendre cette démarche extrême. Silence, réflexion,
question, qui est-elle, cette jeune fille, Docteur de lÉglise,
morte à 24 ans ? Pour en savoir plus, je me suis rendue à
lisieux et jai vu la Basilique, les innombrables cierges et lumières
qui vibraient et brillaient pour elle et jai compris que la petite
Thérèse était vraiment importante. Je passerai
mon ciel à faire du bien sur la terre . Message reçu.
Les pétales de rose tombent sur les enfants de Dieu, merci Thérèse
!
Claire
Guilliem,
journaliste
Thérèse avait confié des écrits. Michael Lonsdale
a relevé un véritable défi : monter une pièce
de théâtre uniquement à partir dun choix de
ces textes.
Tout est authentique et tout est rendu vivant : depuis les hésitations
sur les cartes postales de la petite fille de 6 ans jusquaux méditations
sur la Tendresse du Père, de celle qui deviendrait Patronne des
Missions puis Docteur de lEglise.
Le jeu des actrices, les trouvailles dune mise en scène à
la finesse dune dentelle dAlençon, les caresses de
la lumière apprivoisée : autant de partitions pour une harmonie
où la « petite Thérèse » apparaît
et respire.
Que pouvait apporter de plus un film ?
Un théâtre filmé est souvent statique et trop vite
ennuyeux.
Au contraire, dès les premières minutes, le regard de la
caméra dAnne Fournier nous conduit tout près de Thérèse.
Et quel bonheur de se trouver si proches. Percevoir la fragilité
dun sourire, lhésitation dun geste, langoisse
de celle qui a douté de sa vocation de Carmélité,
la pétillance de son regard lorsquelle invente la «
petite voie »
Autant de facettes perçues dans la pièce,
mais dont le film porte témoignage à la manière dun
révélateur dosé avec justesse.
Le parti-pris des gros-plan sur les visages, tel un mouvement de caméra
qui suit le personnage comme dans un reportage pris sur le vif, tel angle
de vue
On se doute quAnne Fournier a mûri ses cadrages
au long des représentations auxquelles elle a participé
comme actrice invisible : guetteur non pas à la vigie du navire,
mais à la régie « lumières ».
On était en droit dattendre dun tel film quil
se contente de garder la mémoire dune pièce remarquable,
il vous conduit encore plus loin : la « pellicule » dAnne
Fournier a enregistré les battements du cur de Thérèse.
BRUNOR
Illustrateur.
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